L’équipe de Jamal Tazi de l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier dévoile le mécanisme d’action révolutionnaire de la molécule ABX464, premier candidat médicament pour les patients atteints du VIH dont l’effet persiste même après l’arrêt du traitement. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue Retrovirology.
ABX464, fruit d’unecollaboration public-privé
Cette découverte,protégée par un brevet, issue de la plateforme technologique de lasociété ABIVAXen partenariat avec le CNRS etl’Université de Montpellier repose sur une connaissanceapprofondie des processus de transformation de l’ARN viral àl’intérieur des cellules humaines hôtes et de la capacité descomposés chimiques, conçues par ABIVAX et ses partenairesacadémiques (CNRS, Université de Montpellier et l’InstitutCurie), à interférer avec la biogénèse des ARN viraux. Lamolécule ABX464 interfère ainsi dans les activités de la protéinevirale Rev, acteur essentiel de la biogénèse de l’ARN viral. Laprotéine Rev intervient après que l’ADN viral s’intègre augénome de la cellule infectée, pour être ensuite retranscrite enplusieurs ARN messagers codant pour les protéines du virus, etcréant ainsi de nouvelles particules virales. ABX464 bloqueprécisément la synthèse de ces nouveaux ARN viraux sans aucuneffet identifié sur les ARN cellulaires. ABX464 agit donc sur lescellulesproductrices et pas seulement enpériphérie,commelestrithérapiesactuelles.
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