Jean-Luc Marcastel, un auteur en marge à la Comédie du Livre
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Jean-Luc Marcastel, un auteur en marge à la Comédie du Livre

Un petit de vérité dans le fantasy…

Cet enseignant en histoire et géographie de 41 ans a pris la tangente, lorsqu’il s’est aperçu que l’écriture pouvait faire passer bien des messages. Seulement, loin des romans traditionnels de ses collègues historiens, il a préféré tenter sa chance dans la science-fiction. Rencontre avec un homme plein de ressources.

Quand avez-vous commencé à écrire ? Et comment ?

J’ai commencé à écrire des petites histoires à neuf ans. J’y mettais en scène mes amis et moi. En fait, j’ai commencé à écrire quand je me suis aperçu que jamais aucun livre n’allait parler de moi. Et ensuite, je me suis caché derrière des personnages.
A dix-sept ou dix-huit ans, je me disais que je pouvais avoir ma chance, en voyant certains textes d’écrivains déjà connus… Alors je me suis tourné vers des maisons d’édition.

Pourquoi la science-fiction ?

Je ne sais pas si c’est vraiment de la science-fiction. Je me considèrerai plutôt comme auteur de fantasy. Je trouve que c’est un style très intéressant, où il faut être rigoureux. On peut y dire des choses importantes, mais avec un certain recul, une manière différente.
Par exemple, dans Louis Le Galoup, j’aborde des sujets très variés. Les plus importants sont sans doute l’adolescence et l’homme en lui-même. On y retrouve des questions telles que “Qu’est-ce qu’un homme ?” ou “Comment apprendre à dompter son corps ?”. A l’adolescence, c’est important de se retrouver dans un personnage. Le Galoup est aussi confronté au changement de son corps.

En parlant de Louis Le Galoup, vous avez publié quatre tomes. Le dernier sort en octobre. Comment vivez-vous ce succès soudain ?

Je ne me rends pas très bien compte encore. Je commence à avoir des retours de lecteurs et je dois avouer que la reconnaissance est agréable. Ce n’est pas mon premier roman, c’est simplement le premier qui est publié. Et puis, notre premier lecteur, c’est nous-même ; mais le plus important est l’échange qui vient ensuite. J’attends beaucoup de mes lecteurs, c’est aussi pour ça que j’aime les rencontrer sur les salons.

Vous avez d’autres projets ?

Plein ! Une autre série dans le même univers est déjà publiée, chez un autre éditeur : Frankia. Mais j’ai d’autres histoires en cours, ou chez divers éditeurs. En attente, en somme.

Une adaptation cinématographique ?

Je pense que tout auteur rêve d’une adaptation. Mais il faut savoir accepter des visions différentes, puisqu’une adaptation au cinéma ne peut pas être parfaitement fidèle au livre…

 

 

 

 

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Propos recueillis par Blandine Escaffre

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