La Galerie Annie Gabrielli présente Soraya hocine

Soraya Hocine vit et travaille entre la Lozère et Paris; elle se définit
comme une artiste narrative. Ses premiers travaux trouvent leur origine
dans des réalités sociales nourries par la dimension accidentelle et improbable
de ses rencontres : des histoires simples et ordinaires qui traitent de
l’identification, de l’intime et de la vulnérabilité. La question de
l’altérité pourrait être l’un des fils rouges de ses premières
réalisations : « A propos d’Ana » 2009-2013 ou « Youth to be… »
2008-2011.
En avril 2011, suite à un événement dramatique, elle s’installe en
Lozère. Son travail prend alors une dimension plus plastique à travers
une recherche artistique plus affirmée qui part de l’intime et s’inspire
assez largement de son nouvel environnement. La photographie devient le
miroir d’une nouvelle quête : réflexion sur soi et sur l’identité,
notamment par l’usage de l’autoportrait. Dans « Trouble vision » elle
met en scène son propre corps, dévoile son intimité, s’empare de cette
nature sauvage pour écrire une fable poétique, un récit féérique où se
dévoilent des êtres vulnérables emprunts de sensibilité.
Suite à une résidence artistique à l’hôpital psychiatrique de
Saint-Alban-sur-Limagnole, elle réalise « Serai je vivant demain plutôt
qu’aujourd’hui ? » un travail sur la mémoire et la folie. Soraya Hocine
plonge au coeur d’un entre-deux fictionnel où corps et murs se fondent
et se confondent dans un labyrinthe d’histoires enfouies.